rassemblement à Bordeaux
jeudi 12 octobre à 18h30 place Jean Moulin.
HALTE AU FEU ET AUX MASSACRES !
POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE PALESTINIENS ET ISRAÉLIENS
Le Hamas et des mouvements de la résistance palestinienne ont lancé une opération d’envergure samedi sur le territoire israélien.
Si le droit international confirme le droit d’un peuple occupé à la résistance armée et non armée, les attaques contre les civils sont injustifiables et nous dénonçons celles qu’ont subi et que subissent Israéliens et Palestiniens.
Depuis plus de 15 ans, l’État d’Israël exerce un blocus inhumain qui enferme plus de deux millions d’habitants de Gaza. Il commet des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des punitions collectives à l’encontre des Palestiniens de Gaza, entre autres lors d’attaques militaires d’envergure faisant des centaines de victimes, provoquant à chaque fois des destructions considérables.
Depuis des décennies , le gouvernement israélien bafoue le droit international en poursuivant la colonisation et l’occupation, en refusant le droit au retour des réfugiés et le droit à autodétermination du peuple palestinien. Sans réaction ni sanctions de la communauté internationale ! Les attaques des colons dans les villages et les lieux saints (musulmans et chrétiens) se multiplient en toute impunité avec la participation des forces armées israéliennes. Depuis des mois, des ministres suprémacistes justifient ces exactions, multiplient les appels à l’annexion des territoires palestiniens et au meurtre des Palestiniens.
La réaction du gouvernement israélien, qui appelle à une guerre totale, risque de tourner au massacre à Gaza, à Jérusalem, en Cisjordanie et d’embraser la région.
Le Collectif girondin tient à rappeler ce contexte et à exprimer son extrême inquiétude devant la situation actuelle. Il réaffirme son soutien à la résistance du peuple palestinien contre l’occupation et la colonisation.
Les autorités françaises, européennes et états-uniennes invoquent encore une fois le « droit d’Israël à se défendre » en faisant semblant d’ignorer le contexte. On sait que ce terme est interprété par le gouvernement israélien comme un permis de tuer.
Il n’y aura pas de paix sans perspectives politiques, il n’y aura pas de perspectives politiques sans que des sanctions ne soient prises contre Israël pour qu’il mette fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid, et pour qu’il respecte le droit international et les résolutions de l’ONU.
Nous demandons aux autorités françaises et européennes de s’opposer aux opérations militaires contre la population palestinienne, notamment celles sur la bande de Gaza. Il est plus qu’urgent que des mesures concrètes soient prises pour la protection du peuple palestinien.
Nous appelons au cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations sous l’égide des Nations-Unies.
Nous appelons à un rassemblement à Bordeaux jeudi 12 octobre à 18h30 place Jean Moulin.
Le Collectif girondin pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
communiqué de presse de la FSU
La FSU condamne les crimes de guerre perpétrés par le Hamas. En aucun cas la fin ne justifie les moyens. La FSU exprime sa profonde inquiétude pour les populations prises au piège dans les combats.
Pour la FSU, il est intolérable de s’en prendre aux populations civiles.
La réaction de l’État israélien visant elle aussi la population civile et punissant collectivement les gazaouis est aussi inacceptable. Elle entraîne la région dans une escalade de violences.
Cette attaque sanglante du Hamas est une conséquence tragique de la politique agressive et meurtrière du gouvernement Israélien à l’égard des Palestiniens des territoires occupés, mais aussi de ses politiques colonisatrices et annexionnistes, faites de violation du droit international et de crimes de guerre depuis 70 ans.
Le règlement du conflit israélo-palestinien ne pourra se faire que dans le respect du droit international systématiquement bafoué par l’État israélien. Le retrait des troupes des territoires occupés, la fin de la colonisation, celle des discriminations subies par les Palestiniens en Israël et dans les territoires occupés, la reconnaissance internationale de l’État palestinien sont les seules bases possibles pour aller vers la paix.
La FSU appelle à un cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique du conflit, sur la base des résolutions de l’ONU. Elle appelle le gouvernement français à reconnaître l’État palestinien, et à faire pression sur les belligérants, pour qu’ils entament des négociations de paix, sur la base du droit international et de la justice.
Bagnolet le 10 octobre 2023