Pour les salaires et la justice sociale et écologique, luttons !

En grève le 29 septembre !

 

Une première mobilisation réussie qui appelle à des suites

Nos organisations syndicales se félicitent de cette journée de grève et de manifestations du 29 septembre 2022.
Ce sont 250.000 personnes qui ont manifesté partout en France pour obtenir une augmentation de salaire, de bourse, minimas sociaux ou de pension, dont 40.000 personnes à Paris.
Des milliers de personnes qui travaillent, dans les transports, l’éducation, l’agro-alimentaire, l’énergie, la logistique et dans bien d’autres secteurs du privé comme du public étaient en grève aujourd’hui :
Parce que l’injustice des plus riches qui se gavent de dividendes est insupportable, et que malgré de nombreuses luttes, le patronat refuse des augmentations de salaires conséquentes, Parce que de plus en plus de travailleurs-euses, d’étudiant-es, de retraité-es , de privé-e-s d’emplois, sont dans une situation de précarité ou sombrent dans la pauvreté avec une inflation qui touche tous les produits de première nécessité, l’énergie, Parce que ce gouvernement se contente de mesurettes au lieu d’augmenter substantiellement le SMIC, les pensions, les minimas sociaux, les bourses d’études, et le point d’indice dans la fonction publique.
Les luttes sectorielles, d’entreprises doivent continuer et s’amplifier partout.
Il faut augmenter les salaires et non l’âge légal de la retraite.
Cette journée démontre qu’une mobilisation interprofessionnelle est utile pour le rapport de force, et que malgré toutes les volontés de minimiser l’expression de cette colère sociale, les capacités de résistances sont là et peuvent s’amplifier. C’est ce à quoi nos organisations travailleront ensemble dès demain.


Paris 30 septembre 2022


communiqué FSU

La situation inédite d’augmentation rapide du coût de la vie appelle des mesures d’une toute autre ampleur que celles prises jusqu’à présent par le gouvernement. La loi dite « pouvoir d’achat » votée cet été se contente de poser quelques rustines et, à travers les exonérations de cotisations, ampute le salaire socialisé. Dans la fonction publique, la revalorisation de 3,5% de la valeur du point d’indice est en deçà de l’urgence à relever l’ensemble des rémunérations de 10% au moins pour préserver les conditions de vie de tou-tes les agent-es publics, et un plan pluriannuel de rattrapage des pertes subies. De même pour les retraité-es, les 4% de revalorisation des pensions ne correspondent pas à l’inflation, la dégradation de la situation des retraité-es se poursuit.

Pour la FSU, la situation impose une négociation sur l’ensemble des grilles de rémunération et de carrière intégrant de nécessaires mesures pour permettre en particulier d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et une indexation du point d’indice sur les prix. C’est un enjeu de société, car il en va de l’attractivité des métiers de la fonction publique, et donc de l’existence de services publics répondant aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire, et de la possibilité de vivre dignement de sa pension.

Pour le gouvernement, le partage des richesses n’est pas une option. Pour preuve, il refuse de rétablir l’impôt sur la fortune, il ne met pas en œuvre une taxe sur les superprofits que d’autres pays ont su imposer, il aggrave la logique d’une fiscalité qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation…) et du financement de la transformation écologique.

Par ailleurs, il annonce une nouvelle réforme des retraites qui exige de travailler davantage et qui pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions. Il veut également poursuivre la réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleur-euses d’obtenir des indemnisations chômages justes. De plus, la volonté de durcir les conditions d’obtention du RSA n’aura pour effet que d’affaiblir les conditions d’emploi de toutes et tous. Pour la FSU, l’injustice sociale n’est pas admissible, le partage des richesses est essentiel !

Pour toutes ces raisons, la FSU appelle à participer massivement à la journée de grèves et manifestations du 29 septembre dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle à laquelle appellent aussi la CGT et l’Union syndicale Solidaires.

Manifestation 11h30 place de la République, Bordeaux

Les Lilas, le 29 août 2022 :



communiqué intersyndical et interorgas :


communiqué de la fonction publique :

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ans un contexte marqué par une inflation galopante et le besoin d’investir fortement dans la Fonction publique, le gouvernement refuse de s’engager sur une nouvelle augmentation de la valeur du point d’indice. Alors que la hausse de 3,5 % qu’il a dû consentir au 1 er juillet ne compense pas l’inflation enregistrée depuis le 1 er janvier, ce blocage gouvernemental est intolérable autant qu’irresponsable.
Les conditions de rémunération des personnels de la Fonction publique fragilisent leur situation et mettent de ce fait les missions en danger, au détriment de l’intérêt général. C’est l’avenir même de la Fonction publique qui est menacé par la perte d’attractivité, dont témoignent notamment démissions et difficultés de recrutement qui touchent un nombre croissant de secteurs.
Pourtant, la situation de crise que connaît le pays rend leurs missions encore plus importantes pour préserver les conditions de vie et permettre l’accès aux droits les plus essentiels de la population, des jeunes, des salarié·es, des chômeur·euse·s, des retraité·es…
De plus, les nouveaux décrochages salariaux dans la Fonction publique que le gouvernement prévoit d’assumer ne peuvent qu’aggraver les inégalités de rémunération entre les hommes et les femmes !
Tout en reprenant le chemin de l’austérité salariale, le gouvernement projette de surcroît de rouvrir le dossier des retraites, contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales.
Macron et sa majorité entendent donc nous faire travailler plus longtemps pour des salaires qui continueraient d’être rognés par l’inflation.
C’est inacceptable !
Dans ce contexte, l’intervention des travailleuses et travailleurs avec leurs organisations syndicales est indispensable pour faire bouger les lignes. Évidemment insuffisante, la mesure de 3,5 % au 1 er juillet constitue une brèche qu’il s’agit maintenant d’élargir : la hausse du point d’indice est le meilleur moyen de procéder à une augmentation générale des salaires dans la Fonction publique, réalité que le gouvernement a lui-même été contraint de reconnaître.
Les luttes sectorielles sont nombreuses, qui permettent de gagner des avancées. Nous avons aussi besoin d’élever le niveau du rapport de force au plan national pour gagner des mesures générales, qui s’appliquent à toutes et tous. C’est pourquoi, nos organisations appellent les personnels de la Fonction publique à s’emparer de la journée unitaire d’action interprofessionnelle du 29 septembre.
Pour nos conditions de vie et pour l’égalité professionnelle, la solidarité est notre meilleure arme !

Pour nos salaires et déroulements de carrière,
pour préserver nos droits à la retraite,
pour les missions et les emplois publics,

TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, AGISSONS !

Paris, le 19 septembre 2022