Être acteur de sa fédération, c’est donner son avis !
Depuis le dernier congrès national de la FSU, l’offensive libérale s’est poursuivie.
Du côté des services publics, qui ont pourtant été un solide rempart à la crise sanitaire et sociale, la douche est toujours aussi froide. La loi de transformation de la fonction publique a dégradé les droits des personnels et leur représentation. Elle a aussi accéléré le recrutement par contrat en lieu et place du statut de fonctionnaire et des concours.
Dans l’Éducation, avec J-M Blanquer, au dogme de l’évaluation s’est ajouté celui du mantra des fondamentaux déniant notre professionnalité, entraînant la perte de sens de nos métiers et de l’éclatement du cadre national du service public d’éducation. La précarité poursuit sa progression. Les quelques avancées concernant les salaires des AESH sont bien insuffisantes. La réforme de la formation initiale renforce également les recrutements contractuels pour des étudiant·es qui vont de moins en moins pouvoir étudier et acquérir un haut niveau de formation.
Dans la fonction publique territoriale, le gouvernement en donnant les pleins pouvoirs aux collectivités locales n’a fait que renforcer l’emprise des employeurs, qui ont profité de la crise sanitaire pour malmener les agent·es avec l’aide du Centre de Gestion. L’application de la loi de transformation destruction de la fonction publique n’a, quant à elle, pas été ménagé, durant la crise. Les collectivités locales se sont empressées de détruire les accords sur les 1607 heures…
Plus que jamais, notre syndicalisme a besoin d’un nouveau souffle.
La préparation du congrès est toujours un moment démocratique important dans la fédération. Sans doute encore plus dans la période actuelle. Quelle stratégie développer, quelles alternatives construire face à la crise sociale, économique, écologique, démocratique, avec le chômage, la précarité, les inégalités sociales, la remise en cause des régimes de protection sociale et de retraite, la montée de la xénophobie qui se généralisent partout en Europe ? Le syndicalisme lui-même est interrogé dans son fonctionnement et sa capacité à mettre en échec les régressions sociales, à mettre en mouvement les salarié-es pour imposer d’autres choix. Cela nous impose de tirer les bilans, de réfléchir aux nouvelles cohérences revendicatives et de dégager des perspectives de mobilisations.
Tous les syndiqué.es sont invités à participer à ce moment d’échanges et de réflexions. Tous les avis comptent ! Plus que jamais, notre syndicalisme a besoin d’un nouveau souffle collectif. C’est d’une FSU forte, présente et offensive dont nous avons besoin.
Lundi 10 et mardi 12 janvier participez massivement au congrès départemental de la FSU 33 pour préparer le congrès national qui se déroulera à Metz.
Laurence Laborde, Catherine Dudes, Alain Reiller,
Co-Secrétaires Départementaux FSU33
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