Nous ne battrons pas en retraite 

Les rituels de vœux laissent un goût amer

Moins de trois ans après la dernière grande bataille sociale du premier quinquennat Macron, le dossier des retraites est de nouveau sur la table avec la volonté de lui appliquer encore et toujours le dogme libéral d’une baisse de la part des richesses consacrées à leur financement.

Cette réforme s’inscrit dans un projet de société où la cupidité de quelques-uns ronge le quotidien et les rêves d’une majorité. Ne nous laissons pas voler nos vies et notre droit à la retraite en bonne santé !

Il y a des signes encourageants

L’arc intersyndical est large et déterminé et le gouvernement entame le bras de fer sans avoir su convaincre l’opinion ni de la nécessité budgétaire de sa réforme ni qu’elle répond à un souci de justice sociale.

Une majorité des Français est non seulement contre le recul de l’âge légal de départ mais elle est favorable au départ à 60 ans.

L’exécutif veut inspirer la torpeur

Conscient de l’impopularité de sa réforme, Macron mise sur la résignation. En arrière-plan, le RN se tient prêt à capitaliser sur l’amertume que susciterait la défaite.

Combattre cette réforme c’est partager nos propositions pour susciter l’espoir

Ces choix de dégradation des pensions faits par les gouvernements successifs depuis plus de trente ans ne sont pas inéluctables et sont bel et bien des choix politiques qui correspondent à une vision de la société. Bâtir une tout autre société en affectant une part plus importante des richesses au financement des retraites n’est pas une utopie de syndicalistes rêveurs et rêveuses.

Une autre retraite est possible

Nous avons des propositions à la FSU : relever les cotisations, augmenter les salaires, établir l’égalité salariale femmes-hommes, arrêter les exonérations patronales qui représentent une perte de 60 milliards pour la sécu.

Transformer la colère

Gagner cette lutte passera, dans les semaines qui viennent, par notre capacité à continuer à construire une dynamique intersyndicale unitaire la plus large possible pour convaincre les travailleuses et travailleurs de sortir de la résignation et de passer à l’action. Il sera aussi important de multiplier les initiatives à toutes les échelles.

Laurence Laborde,

Catherine Dudes,

Alain Reiller,

Co-Secrétaires Départementaux