Les migrants sans papiers, nouveaux forçats de la livraison de repas à domicile
À Lille, des dizaines d’exilés sans papiers sous-louent des comptes d’autoentrepreneur à des particuliers, ce qui leur permet de travailler pour des géants du numérique comme Uber ou Deliveroo, qui exigent le statut de travailleur indépendant. Quitte à devoir reverser 50 % des bénéfices réalisés.