Jeudi 4 février,

Pour un véritable plan d’urgence :

la mobilisation doit continuer !

Les politiques menées par le gouvernement ainsi que le plan de relance ne font qu’accroitre encore et toujours les inégalités sociales : la fortune des plus riches comme celle des milliardaires françai.es a connu la troisième progression la plus forte, +175 milliards d’euros, soit deux fois le budget de l’hôpital public. Selon l’Oxfam, l’augmentation des profits des milliardaires les plus riches dans le monde (dont Bernard Arnault fait partie) suffirait à soigner et vacciner les 7 milliards d’êtres humains.

Et pendant ce temps-là, les services publics, la santé, l’école et les services territoriaux sont de plus en plus affaiblis pour plus de concurrence, plus de profits pour les privilégié.es, mais pour plus de difficultés pour les plus pauvres.

Les services aux citoyen.es sont de plus en plus sélectifs, l’hôpital est malade, l’école baisse ses exigences :

  • Des miettes pour les petits salaires : la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Comment vivre avec le SMIC actuellement ? C’est une vraie revalorisation des minima sociaux et des petits salaires qui est nécessaire pour la relance économique.
  • Rien pour les soignant.es qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés, pendant que le système de soin montre ses limites mettant en danger notre sécurité sociale. Ce sont plus de lits et de personnels soignants et une plus juste répartition des salaires du système de soin qu’il nous faut.
  • Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale avec le simulacre pitoyable du Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales. C’est une vraie revalorisation des salaires suite à 30 ans de baisse de pouvoir d’achat, et un vrai plan pour l’école et l’université qui doivent être rapidement mis en place pour rattraper les écarts sociaux.
  • Notre jeunesse déprime et rien n’est mis en place sérieusement. Ce sont des moyens supplémentaires pour le soutien et la formation qui doivent être mis en place en urgence pour compenser les dégâts de la crise sanitaire et redonner confiance à la valeur des diplômes.

Les choix liberticides, la répression des mouvements sociaux, la loi sécurité globale sont des dénis de démocratie dans le pays des droits de l’homme. Nous ne voulons pas des drones, de caméras-piétons pour nous surveiller, ni d’interdiction de filmer, mais de plus de dialogue social, d’écoute et de respect dans chacun de nos métiers.

La culture doit vivre aussi ! il faut prendre les mesures nécessaires pour une reprise rapide d’une vie sociale à minimum et un respect des professionnels.

Des choix contraires à ces politiques Macron sont possibles. Nous le savons. Nous avons le devoir d’agir dans ce sens pour le monde de demain.

Malgré la pandémie, malgré le confinement, les luttes sociales ne s’arrêtent pas. Rien qu’en janvier des grèves ont eu lieu chez les assistants d’éducation et précaires de l’Education nationale le 19, une grève dans la santé le 21, une manifestation nationale contre les licenciements le 23, une grève dans l’Education Nationale le 26, une grève chez les électriciens contre la privatisation d’EDF le 28.

Le 4 février se prépare une grève unitaire et interprofessionnelle de convergence de toutes ces révoltes avec une manifestation à Bordeaux à 11 h30 place de la république

La FSU33 appelle à participer à toutes les actions locales et à manifester ce jour-là !

 


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