Contre le PLF et le PLFSS 2026 !

Le projet de budget 2026 du gouvernement Lecornu bis reprend les mesures d’austérité du projet Bayrou et ce sont les personnes en retraite qui sont le plus visées :

– Gel des pensions en 2026 et sous-indexation probablement jusqu’en 2030 ! Le Medef appuie le
gouvernement par le gel de la retraite complémentaire Agirc-Arrco. C’est une perte de pouvoir d’achat de 1,4 % en
2026 (montant prévu de l’inflation).

– Suppression de l’abattement de 10 % remplacé par un
forfait de 2000 euros, d’où l’augmentation aggravée par le
gel des barèmes de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Des
personnes non imposables le deviendront et perdront des
prestations sociales.

– Doublement des franchises médicales, ce qui augmente le
reste à charge sur les médicaments, les consultations, les
actes paramédicaux, les transports sanitaires. Il frappe en
premier les personnes âgées, qui sont celles qui ont le plus
besoin de se soigner, qui représentent 43 % des personnes en
ALD, l’Affection de Longue Durée remise en cause.

– Gel de l’ASPA, l’allocation de Solidarité aux Personnes Âgées, le minimum vieillesse des retraité·es les plus
modestes.

– Recul des services publics dont les retraité·es ontparticulièrement besoin, des hôpitaux, qui subissent
encore des suppressions d’effectifs. Les associations, pourtant fort utiles, subissent des coupes énormes dans les
aides et subventions. L’année blanche coûtera en moyenne 350 € par an à un ménage dont la personne de référence est un·e retraité·e : 320 € de baisse de pension, 20 € de hausse d’impôt, 10 € de prestations sociales. Ce sont les retraité·es les plus touché·es, un salarié perdra 105 €, un chômeur 180 €.

Malgré le succès des journées d’action du 18 septembre et du 2 octobre où les retraité·es ont pris toute leur place, les
gouvernements maintiennent leur politique d’austérité et refusent d’augmenter les recettes de l’État et de la Sécu
pour plus de justice fiscale et sociale. Les retraité·es de nos organisations syndicales et associatives n’acceptent pas cet acharnement, quand, pendant le même temps, les plus riches continuent de s’enrichir outrageusement.

Concernant la réforme des retraites combattue depuis 2023, nous prenons acte de sa suspension, mais réaffirmons l’exigence de son abrogation.

Nos organisations appellent toutes et tous les retraité·es à se mobiliser le 6 novembre partout sur le territoire, pour exiger un budget 2026 de rupture qui réponde aux exigences du monde du travail, salarié·es, retraité·es, privé·es d’emploi et précaires, notamment aux revendications des
retraité·es :

 L’indexation des pensions à minima sur
l’inflation au 1 er janvier 2026.
 La revalorisation des pensions indexées sur le
salaire moyen.
 Le maintien de l’abattement fiscal de 10%.
 La revalorisation des prestations sociales à
minima du niveau de l’inflation.
 L’abandon du doublement des franchises
médicales.
 Le maintien et le développement des services
publics sur l’ensemble du territoire.

 

Le 6 novembre, rassemblements et manifestations dans tous les départements pour la satisfaction des revendications des retraité·es