Les lycées sous escortes policières, des épreuves du bac annulées ou reportées sans convocation, tricheries autant que c’est possible entre les élèves et avec des portables, sujets préparés la veille par des enseignants… sans compter la pression et la répression, dans la plupart des établissements ce bac est complètement absurde ! Pourquoi cette obstination de la part du Ministre Blanquer devant autant de malaise et de violence ?
CE N’EST PAS CE QU’ON VEUT POUR ÉDUQUER UNE NATION !!!
le lycée Max Linder de Libourne 5 février 2020 !
Témoignage d’une élève de première passant les épreuves E3C ce mercredi 5 février à Max Linder (bcp d’élèves étant restés dehors):
« Avec 2 dames en surveillance. On choisissait nos places et on était tous a côté. Les heures n’ont pas été respecté, on pouvait facilement tricher, il y a des salles où il n’y avait que un seul surveillant. Ces classes la ont fait que parler elles ont déchirés leur copies. On reprend a 11h avec anglais puis a 13h avec espagnol.
Il y avait des absents dans notre classe et pourtant la classe était pleine il y avait même une fille sur le bureau du prof. »
Parmi les surveillants présents à Max Linder : quelques anecdotes parmi les plus hallucinantes :
– un étudiant qui pianotait sur son téléphone au lieu de surveiller, qui est sorti passer un appel puis a filmé les élèves en disant qu’il allait les mettre sur Instagram !
– la vendeuse de la boulangerie à côté du lycée (non ce n’est pas une blague !)qui ne savait pas se servir du video proj
– des retraités qui trouvaient que c’était bien plus difficile que pour les BTS !
– dans des salles les élèves chantaient, composaient avec google traduction sous les yeux, lançaient de la nourriture, sortaient aux toilettes pendant 20 minutes puis revenaient avec la traduction qu’ils passaient ostensiblement aux copains …
Moins drôle : des élèves refusant de rentrer composer et circulant dans les couloirs ont été insultés et l’un d’entre eux agressé physiquement par un agent (plaqué contre un mur)
Ceux qui voulaient sortir à midi pour manger ont été marqués au feutre pour pouvoir passer le cordon de gendarmes ! Des agents de l’équipe mobile du rectorat qui refusaient de décliner leur identité circulaient dans les couloirs et menaçaient les élèves de 16 ans qui étaient internes en leur disant de « foutre le camp »s’ils ne rentraient pas dans les salles. Je ne sais même pas quelle est leur mission.
Lycée François Mauriac mercredi 29 janvier 2020…
Le Monde/ Réforme du lycée : « Professeurs au lycée Louis-le-Grand, nous sonnons l’alerte »
OuestFrance/VIDÉO. Des CRS déployés devant un lycée rennais pour les épreuves anticipées du bac