PAR RACHIDA EL AZZOUZI, CHRISTOPHE GUEUGNEAU ET MATHILDE GOANEC /// Contrairement au discours officiel du gouvernement sur l’essouflement, la manifestation du mardi 14 juin était loin d’être le dernier baroud d’honneur d’une CGT marginalisée. C’est au contraire la plus forte mobilisation depuis le début du mouvement, cortège autonome compris. Le devenir de la loi El Khomri se repose avec acuité

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Patrick Apel-Muller , Mercredi, 15 Juin, 2016, L’Humanité

Un million de manifestants à Paris, 140 000 à Marseille, 9 000 à Lyon… La mobilisation contre la loi « travail » a battu ses records, hier. Vendredi, la ministre Myriam El Khomri ne rencontrera pas Philippe Martinez, en position de force. Et, une fois de plus, les fossoyeurs médiatiques qui prédisaient la mort de cette colère sociale devront remiser leurs pelles. Ce pays n’est pas libéral et ceux qui gouvernent comme ceux qui annoncent qu’ils leur succéderont feraient bien de ne pas l’oublier et de sortir de l’ivresse née des applaudissements du Medef, cette « gloire en gros sous » que stigmatisait Hugo. « Vous avez la réforme honteuse, nous avons la réforme revendiquée », a lancé au gouvernement un des rapporteurs LR au palais du Luxembourg. La petite comédie à laquelle se livrent au Sénat les partisans de Manuel Valls et la majorité de droite, les uns drapant de rose une régression sociale historique, les autres prétendant maintenir les ambitions initiales du projet, est bien loin de ce qu’expriment les opposants au projet de loi. Ici, des surplaces de cyclistes sur vélodrome pour des primes électorales ; là, le désir, plus l’ambition, de nouveaux progrès qui réconcilient l’homme et le travail. Chez les seconds, la peur de perdre des droits se marie de plus en plus avec l’aspiration à une civilisation qui en finisse avec la loi du plus riche. Cela fera son chemin

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