Les organisations syndicales de Gironde

CGT éduc’action, FSU, FNEC FP FO

appellent à se mobiliser y compris par la grève

le jeudi 20 janvier 2022

Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle. Les annonces faites par le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes. Néanmoins, elles ont montré que la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative a un impact fort, et que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.

La situation est intenable dans l’Éducation nationale. Le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale.

  • Il faut immédiatement reporter les épreuves de spécialités de mars et les organiser plus tard sur la base des programmes prévus pour des épreuves en mars. Abandon du contrôle continu et rétablissement d’un bac avec épreuves nationales, terminales et anonymes.
  • Annuler les évaluations de mi-CP,
  • Créer tous les postes statutaires nécessaires pour assurer les remplacements par l’ouverture des listes complémentaires au concours
  • Doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés et y compris pour les élèves.
  • Il faut un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs, statutaires et pérenne de postes de toutes catégories de personnels et pour permettre de réduire les effectifs dans les classes.
  • Il faut augmenter les salaires des personnels, au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le cadre du dégel du point d’indice et d’augmentations indiciaires.
  • Il faut répondre aux revendications des AED et AESH : un statut, un vrai salaire, en première ligne face à la crise sanitaire et sa gestion catastrophique

Nous appelons l’ensemble des personnels de l’éducation :

  • à mettre en place ce jour-là des actions visibles dans les écoles et établissements (affichage, rencontre avec les parents etc…)
  • à se réunir  dans les écoles, les établissements et les services pour lister les besoins et décider des suites à donner pour obtenir satisfaction sur les revendications.
  • à se mettre en grève le 27 janvier dans le cadre de l’appel à la grève interprofessionnelle aux côtés des salariés du privé et des autres agents de la fonction publique, tous également victimes des mesures d’austérité et de déréglementations du gouvernement.

12h Rassemblement lors de la Conférence de presse

Devant le Rectorat de Bordeaux

Et en suivant 13h30 Assemblée Générale départementale

à la Bourse du travail de Bordeaux 4éme étage

(44 cours Aristide Briand – Tram A – arrêt Victoire)


le tract ici


la territoriale dans la rue ce jeudi avec les enseignants

le préavis de grève ici


tract national

Poursuivons la mobilisation dès la semaine prochaine ! Toutes et tous dans l’action le 20 janvier et préparons une grève massive le 27 janvier

Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle. Les annonces faites par le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes.Néanmoins, elles ont montré que la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative a un impact fort, et que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.

La situation est intenable dans l’Éducation nationale. Le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale. Il faut immédiatement reporter les épreuves de spécialités de mars et les organiser plus tard sur la base des programmes prévus pour des épreuves en mars, annuler les évaluations de mi-CP, créer tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements, au-delà du recours aux listes complémentaires dans le premier degré annoncées, et doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés et y compris pour les élèves. Personnels, élèves et parents ont besoin de stabilité, pour travailler et étudier dans un environnement serein et sécurisé.

Au-delà, l’école a un besoin urgent d’investissement. Il faut un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs et réduire les effectifs dans les classes. Il faut augmenter les salaires des personnels, au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le cadre du dégel du point d’indice et d’augmentations indiciaires. . Il faut répondre aux revendications des AED et AESH, en première ligne face à la crise sanitaire et sa gestion catastrophique.

La colère des personnels, des parents et des lycéen·nes n’est pas retombée ! L’heure est à la poursuite de la mobilisation !

Pour obtenir satisfaction sur les revendications, nos organisations appellent personnels, parents et lycéen·ne·s :

  • à lister les besoins dans les écoles, les établissements et les services et à se réunir pour discuter des suites de la grève du 13 janvier.  
  • à poursuivre et à amplifier les mobilisations engagées et décidées par les personnels dès les prochains jours (par exemple les 18 et 19 janvier),
  • à s’engager dans une nouvelle journée d’action le 20 janvier, y compris par la grève

Cette semaine de mobilisation doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat.



le tract ici