Le 8 octobre David Pijoan, co-secrétaire départemental du Snes-FSU et membre de notre conseil délibératif de la FSU33, s’est joint au rassemblement spontané de solidarité avec la flottille de la Freedom Flotilla Coalition pour dénoncer l’arraisonnement par les forces navales israéliennes de plusieurs bateaux qui naviguaient vers les eaux palestiniennes.

En effet, la FSU apportait son plein soutien à cette initiative citoyenne et humanitaire de solidarité qui avait pour objectif de briser le blocus illégal imposé à la bande de Gaza par Israël. A son bord se trouvaient des citoyen.nes de nombreux pays, dont des syndicalistes. La FSU a donc relayé auprès de ses militant.es l’appel aux mobilisations de solidarité avec la flottille et pour exiger la fin du génocide qui étaient organisées partout en France. Ces mobilisations se sont toujours déroulées de manière pacifique autour de prises de parole.

Depuis le 17 octobre notre camarade fait l’objet d’une enquête menée par la police judiciaire et ouverte par le procureur de la république pour « délit d’organisation d’une manifestation non déclarée » Place Pey Berland à Bordeaux.

La FSU dénonce, avec la plus grande fermeté, les stratégies d’intimidations à l’encontre de son militant et à travers lui du mouvement de solidarité avec le peuple palestinien. Nous lui apportons notre total soutien.

Ces stratégies d’intimidation à l’encontre des syndicalistes sont graves et ne sont pas isolées. La répression en cours participe donc d’une stratégie claire du gouvernement de se doter d’outils de restriction des libertés fondamentales (droit de manifester, droit de grève, liberté d’expression,…) dans la lignée des lois « sécurité globale » et « séparatisme ».

En conséquence, nous devons engager une mobilisation contre un autre exemple de répression syndicale en Gironde. 

Dans ce cadre, nous avons besoin de tout votre soutien pour relayer les actions auprès de nos syndiqué.es.

L’Intersyndicale « éducation » et l’« Interpro 33 » ont été contactés pour obtenir un communiqué signé plus largement autour des libertés fondamentales et du droit syndical.

Nous appelons aussi à rassemblement mardi 4 novembre à 9h30 devant le commissariat de police de Bordeaux (Rue François de Sourdis) au moment où notre camarde sera auditionné accompagné de son avocat. Un préavis de grève va être déposé pour permettre aux collègues qui le souhaitent d’être présent.es.

Catherine Dudès, Laurence Laborde et Samantha Fitte pour le co secrétariat de la FSU33

 

 Le communiqué de la FSU33