Le « quoi qu’il en coûte » s’applique donc aussi à l’Éducation nationale mais pas pour nous revaloriser.
Le bac Blanquer devra donc avoir lieu quel qu’en soit le prix !
La charge de travail pour le baccalauréat des collègues de lettres va être démentielle suite à un nouveau dysfonctionnement informatique… « On est prêts ! » claironne pourtant notre ministre chaque fois qu’il s’agit de louer l’infaillibilité du numérique.
Les collègues de philosophie sont tout aussi méprisés et rendus corvéables pour une épreuve qui n’a plus aucun sens.
Et que dire des collègues qui vont faire passer le Grand Oral dans l’improvisation totale, sans véritable formation, avec des convocations de dernière minute, à des élèves dont la préparation a été très inégalitaire et souvent trop incomplète au vu du contexte sanitaire ?
Le Ministre Blanquer instrumentalise ces trois épreuves pour un affichage politique et pour son ambition personnelle. Il a fait sa réforme du lycée et du baccalauréat… « quoi qu’il en coûte », c’est à dire peu financièrement vu les milliers de postes supprimés mais beaucoup pour notre profession et pour notre santé tant mises à mal par autant d’absurdité, de cynisme et d’autoritarisme.
Le SNES-FSU de Gironde vous appelle donc à continuer à le dénoncer et à le combattre en venant nombreuses et nombreux pour manifester le jeudi 17 juin 2021 à 11 heures devant le Rectorat.