Des bourses sociales et méritocratiques. «Avocate spécialisée en droit du travail, Tiphaine Auzière accompagne le projet Le Lycée Autrement depuis sa création et assure la présidence de son association. Son ambition est de contribuer à réduction des inégalités sociales à l’école et à la lutte contre la fracture territoriale» indique le site internet de l’établissement.
La “continuité pédagogique” proposée par le gouvernement à partir du 16 mars dernier a permis en urgence de proposer aux lycéens un minimum de scolarisation. Il est évident que ce dispositif, mis en place par les enseignants, les personnels et les élèves, a été important pour éviter une catastrophique absence de scolarisation de cinq mois jusqu’à septembre. Mais ce dispositif a aussi présenté de nombreuses limites. Après deux mois d’expérience et plus de mille retours de lycéens l'UNL33 peut affirmer que la “continuité pédagogique” a été, et est encore, une solution d’urgence mais ne peut être une solution durable. Il faudrait donc le plus rapidement possible se donner les moyens de retrouver un cadre de scolarisation normal, pour tous les lycéens. Mais pour l'UNL33 une reprise avant septembre restera anxiogène, inégalitaire et peu pédagogique. L'UNL33 appelle le MInistère à étudier sérieusement les conditions d'un retour en septembre.
Dans les pays du Nord qui mesurent les inégalités ethniques, les études disponibles montrent que la crise sanitaire frappe plus durement les minorités. En France, faute de données, le constat reste pour l’instant impossible.
Le 15 mai, sous prétexte d’urgence sanitaire, le gouvernement a fait voter la possibilité pour les employeurs de déroger aux règles de reconduction des CDD jusqu'à la fin 2020. Un coup supplémentaire contre le code du travail déjà largement affaibli par l'exécutif.
"Ce virus, nous le remercierons, il n’est ni une punition divine, ni une vengeance de la nature : il est comme chacun de nous, il veut vivre, il se nourrit de nos poumons, comme nous avons mis en cage des milliards d’animaux."
Les origines de l’inégalité entre les métiers/ Ce tableau du travail à l’époque néolibérale ne correspond pas qu’à un rapport de force économique, c’est aussi une vision du monde. Pour la comprendre, il faut lire le père du néolibéralisme, Friedrich von Hayek, qui est un des auteurs fétiches du premier ministre Édouard Philippe, qui l’a cité en tant que tel le 5 mars 2019 lors d’un discours devant l’Autorité de la concurrence. Hayek était très conscient de ce que la hiérarchie des salaires créée par le marché donnait une impression d’injustice. Dans ses Nouveaux Essais de philosophie, de sciences politiques, d’économie et d’histoire des idées, publiés en 1978 et traduits aux Belles-Lettres en 2007, l’auteur autrichien affirme que « les résultats de la rémunération selon la valeur du produit […] correspondent rarement à ce que nous regardons comme le mérite subjectif de la performance ». Tout son travail va alors être de justifier le résultat du marché contre cette impression
Comment quitter le navire ? "A la rentrée 2017 près de 707 800 enseignants sont en poste au sein de l'Education nationale. La très grande majorité d'entre eux (96.1%) y sont toujours à la rentrée suivante", note la Depp dans une nouvelle Note. Autant dire que 4% des enseignants (27 300) ont trouvé une porte de sortie en une année, essentiellement la retraite (pour 13500 d'entre eux). 1417 ont démissionné de l'Education nationale, une proportion en forte hausse.
Un témoignage relayé par Mr Mondialisation accuse la Ville de Mérignac d’avoir recours à de la vaisselle jetables dans ses cantines scolaires, contrairement à la promesse de la Ville de bannir le plastique, en particulier à usage unique. Info ou infox ?
Le mouvement social écologiste a mené plusieurs actions ce samedi en France contre « le retour à la pub dans l’espace public ». A Bordeaux, ses militants ont procédé en deux temps.
"Raconter que les masques n’étaient utiles que pour les soignants était une aberration.". Le pharmacologue bordelais Bernard Bégaud, habitué des rouages du système de santé publique porte un œil critique sur la gestion de la crise
GIRONDE
